Les premiers retours des lecteurs

Abeilles en liberté

Une équipe au service d’une revue participative et indépendante qui défend la biodiversité et la culture du vivant.

L’apiculture « naturelle », la « slow apiculture », l’apiculture « écologique »… Quel que soit le nom qu’on lui donne, elle a le vent en poupe. De plus en plus de personnes souhaitent avoir une ruche dans leur jardin mais « pas pour le miel », juste pour donner un abris aux abeilles et favoriser leur développement.

Assez peu de médias apicoles relayent ces thématiques, qui ne vont pas vraiment dans le sens de l’apiculture telle qu’on a l’habitude de la voir (nos amis belges du CARI l’ont fait dans « Abeilles et Cie »).

Le premier numéro de « Abeilles en liberté » vient palier ce vide. Il se veut le magazine des abeilles, toutes les abeilles, et pourquoi pas des autres guêpes, bourdons, frelons… et autres insectes si utiles à nos cultures…

Et ce premier numéro est vraiment encourageant! Beaucoup de contenu, avec des articles remettant l’abeille au centre des préoccupations : nichoirs, ruches sans cadres, réflexions sur nos pratiques « intensives »… tout est y est. La vision est ici celle des apiculteurs amateurs, entomologistes, naturalistes… Qui a pour centre l’abeille en tant qu’insecte, et non plus comme la productrice du précieux nectar que l’on récolte…

C’est le magazine indispensable pour les naturalistes-apiculteurs, pour qui l’observation est plus importante que le miel récolté. Pour les autres, il faudra une capacité à la remise en question assez grande pour prendre du recul et aborder l’abeille comme autre chose qu’un outil de travail (ce qu’elle est aussi, indiscutablement, pour les producteurs!).

Pour les apiculteurs de métier, ces articles seront l’occasion de faire évoluer leur regard, même si les pratiques abordées dans « Abeilles en liberté » sont loin d’une apiculture de production.

C’est pour ma part une belle découverte, et je fais parti des abonnés! Ce magazine pourra apporter beaucoup au monde apicole, s’il arrive à parler de l’abeille dans son milieu naturel, sans stigmatiser les apiculteurs de métier pour autant.

Mathieu.a, 28 janvier 2019